06 janvier 2007

Ladurée et sa galette des rois


Avant de rentrer dans le vif du sujet une petite pause culture, l'historique de la maison Ladurée (extrait du site Ladurée) :

Tout a commencé en 1862, lorsque Louis Ernest Ladurée, homme du sud-ouest, minotier de son état, crée une boulangerie au 16 rue Royale à Paris.
A cette époque, la Madeleine est un quartier d’affaires en plein développement où les plus grands artisans du luxe français sont déjà installés.
En 1871, alors que le baron Haussmann donne un nouveau visage à Paris, un incendie permet la transformation de la boulangerie en pâtisserie.
La décoration de la pâtisserie est confiée à Jules Cheret - célèbre peintre affichiste de la fin du siècle. Il s’inspire des techniques picturales utilisées pour les plafonds de la Chapelle Sixtine et de l’Opéra Garnier. En les intégrant à son œuvre, il donne profondeur et relief aux plafonds, qu’il orne d’anges joufflus et en particulier « l’ange Pâtissier » qui inspirera plus tard toute la charte graphique de la maison.
Sous le second Empire, les cafés se développent et sont de plus en plus luxueux. Ils font courir la belle société parisienne. Ils deviennent, avec les restaurants chics de la Madeleine, les lieux de rendez-vous les plus prestigieux de Paris.
Le début de ce siècle voit Paris pris d’une frénésie de sorties et de divertissements. Les Parisiens se précipitent à l’Exposition Universelle. Les femmes, elles aussi, changent. Elles veulent rencontrer des gens nouveaux or, les cercles et les salons littéraires ne sont plus à la mode.
Jeanne Souchard, épouse d’Ernest Ladurée et fille d’un hôtelier connu de Rouen, a l’idée de mélanger les genres : le café parisien et la pâtisserie, et donne ainsi naissance à l’un des premiers salons de thé de la capitale.


Que penserait Louis Ernest de cette galette coco-ananas (dont je vous ai déjà parlé) ??

Je ne sais pas si du haut du paradis des fabricants de douceurs il verse une larmichette de fierté ou s'il se retourne dans sa tombe en râlant.. Moi j'ai été un peu mitigée.
Le positif c'est qu'on n'est pas asphixié par les différentes saveurs, on sent encore le doux parfum de l'amande et il y a des vrais et gros morceaux d'ananas. Ce que j'ai moins aimé c'est qu'on sent à peine la coco et que, honnêtement, l'ananas n'a aucun goût. La fève quant à elle est une petite merveille, une charmante poupée russe rose qui peut même faire office de pendentif. Cela n'est que mon humble avis et je ne peux que vous encourager à la goûter vous même!
Je meurs toujours d'envie de tester la galette Ispahan de Pierre Hermé...Ambroise pourrais-tu nous faire un petit article dessus en guest-star ????

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